Crise liée au coronavirus: les banques sont des partenaires fiables pour les entreprises
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Le programme de crédits aux PME a atteint ses objectifs
Le programme de crédits aux PME, destiné à soutenir l’économie suisse, a été une performance sans précédent. Grâce à l’engagement personnel sans faille de toutes les parties prenantes au sein des banques, des autorités et de l’ASB, les entreprises concernées ont obtenu sans formalités excessives, dès la deuxième semaine du lockdown, les liquidités dont elles avaient urgemment besoin. L’ASB a fait office de centre de coordination entre les autorités impliquées et les banques participantes, tant pour l’élaboration du programme que pour sa mise en œuvre.
La solidité des banques est un facteur de stabilité en temps de crise
Les banques constituent un pilier stable du système économique: c’est ce que confirment les principaux indicateurs du Baromètre bancaire 2020, à paraître prochainement. En 2019, le résultat consolidé de toutes les banques en Suisse a augmenté de 1,1 % pour s’établir à CHF 66 milliards. Les actifs sous gestion ont enregistré une forte progression (+13,8 %), de sorte que les banques suisses, avec une part de marché de 25 %, s’installent clairement en position de leader mondial dans le domaine du Wealth Management transfrontalier.
L’ASB prépare à l’intention des banques de nouvelles recommandations concernant la gestion des risques d’insolvabilité
La chute brutale du PIB et ses conséquences pèsent sur l’économie. Aussi l’ASB a-t-elle entrepris de formuler à l’intention des banques, en coopération avec la branche, de nouvelles recommandations concernant la gestion des risques d’insolvabilité. L’objectif est d’éviter autant que possible les faillites en optimisant la coordination entre les banques prêteuses et les PME. Cela donne aux entreprises concernées le temps de prendre les mesures de restructuration et d’assainissement requises ‑ et contribue ainsi à la préservation de l’emploi.
Pour Herbert J. Scheidt, Président de l'ASB, «des banques compétitives et une place financière stable sont indispensables au bon fonctionnement de notre économie. Pendant la crise liée au coronavirus, plus que jamais, les banques ont été aux côtés de leurs clients grâce au vaste réseau dont elles disposent dans toute la Suisse. Elles assument leur rôle de partenaires fiables des entreprises. Quant à l’ASB, elle a démontré son efficacité en tant qu’interlocutrice privilégiée et coordinatrice de la branche. C’est le fruit de quatre ans de travail, pendant lesquels nous avons énormément évolué au sein de notre Association.»
L’ASB se distingue par son agilité, ses compétences et sa proximité avec la pratique
L’ASB est aujourd’hui un partenaire reconnu et recherché des décideurs politiques, de l’administration et de la branche. Une grande agilité, une vision claire, une réelle efficacité favorisée par des compétences approfondies dans son domaine et par la proximité avec la pratique, une bonne connaissance des enjeux politiques, telles sont les clés de son succès. Grâce à ce savoir-faire, elle parvient à développer la liberté d’entreprendre et à réduire le poids de la réglementation pour les banques. La nouvelle ordonnance de la FINMA, l’introduction réussie du régime des petites banques, les publications de l’ASB sur la numérisation et la finance durable en attestent.
Non à l’initiative de résiliation
La prospérité de la Suisse repose en particulier sur son secteur exportateur, qui est très performant. Les banques en sont un élément important et elles ont besoin de marchés ouverts. C’est la raison pour laquelle l’ASB rejette fermement l’initiative de résiliation: en cas d’acceptation, la Suisse se couperait du marché intérieur de l’UE car, en vertu de la clause «guillotine», les Bilatérales I seraient abrogées. Cela aurait des conséquences désastreuses sur l’ensemble de notre économie nationale.
Si l’initiative de résiliation représente un danger sérieux en termes d’accès au marché de l’UE, des progrès importants ont été réalisés avec certains Etats particuliers. Ainsi, la Suisse et le Royaume-Uni viennent de signer une déclaration d’intention dans laquelle les deux plus grandes places financières européennes affirment leur volonté d’améliorer dans les meilleurs délais l’accès mutuel au marché pour les services financiers.
Une approche élargie s’impose en matière de stabilité des marchés financiers
La crise liée au coronavirus a mis en évidence combien il est important que les marchés financiers fonctionnent bien. Or aujourd’hui, des prescriptions imposées aux banques en matière de fonds propres et de liquidités ne suffisent plus à assurer la stabilité des marchés financiers. Celle-ci nécessite une nouvelle approche, plus large, car elle repose sur différents aspects importants comme par exemple les risques pandémiques, les risques climatiques et, dans le sillage de la numérisation, les cyberrisques. La stabilité est plus que jamais un facteur de confiance essentiel pour les clients et les investisseurs. C’est pourquoi l’ASB soutient la révision partielle de la Loi sur les banques, qui réformera en particulier la garantie des dépôts. Celle-ci doit être optimisée de manière ciblée et ponctuelle.
Les activités bancaires de demain iront de pair avec le développement durable
La finance durable, qui recèle un potentiel important pour la place financière suisse, demeure une priorité absolue au sein de l’ASB. Cette dernière mise sur des conditions-cadres attrayantes, fondées sur l’économie de marché, ainsi que sur les initiatives sectorielles. Après avoir publié cet été un Guide pour l’intégration des facteurs ESG dans le processus de conseil auprès des clients privés, elle se focalise désormais sur l’information, la classification (taxonomie) et la mesurabilité. Elle coopère avec la Confédération, les autorités et la branche pour concrétiser les exigences en matière de publication des risques financiers liés au climat. Elle soutient également les efforts visant à développer un système de classification uniforme et harmonisé ainsi que des méthodes de mesure probantes. Ce sont là des conditions indispensables à l’amélioration de la transparence et de la comparabilité, mais aussi à la fiabilité des évaluations quant à l’efficacité des mesures prises.
L’institut de recherche gfs.bern, mandaté par l’ASB, a réalisé une enquête d’opinion représentative sur «le développement durable et les banques». Il en ressort que la majorité de la population suisse est satisfaite de la manière dont les banques intègrent la durabilité écologique, mais qu’elle a aussi des attentes à l’égard des banques et des milieux politiques. Ainsi, les personnes interrogées souhaitent que les banques, dans le cadre de leurs prestations de conseil, les informent systématiquement sur les aspects liés au développement durable. Une nette majorité d’entre elles se dit en outre favorable à une transparence accrue sur ces aspects, ainsi qu’à de meilleures conditions-cadres pour les placements et les produits durables.
L’Assemblée générale de l’ASB s’est tenue par écrit
En raison de la pandémie de COVID-19 et afin de protéger la santé de tous, l’ASB a renoncé cette année à réunir une Assemblée générale avec participation physique de ses membres. Ces derniers ont pu exercer leurs droits de vote par écrit. La partie «conférences» de la Journée des banquiers a été reportée d’une année.
Liens & Documents
Rapport annuel 2019 / 2020
Enquête de gfs.bern - «La durabilité et les banques»